22 juil. 2011

JERSEY FARM ILE DE LA LOGE BOUGIVAL PORT-MARLY

Oubliée de tous, la "Jersey Farm" de l'île de la loge qu'on vous présente à travers quelques cartes postales et une bouteille de lait.

Histoire :

C’est sur l’île de la Loge à la fin du XIXe siècle que se réfugieront les énergies créatrices du docteur CHATEAU et de sa ferme expérimentale Jersey-Farm qui utilise déjà la traite électrique des vaches. (source Wikipedia)






L'arrêt du tramway sur la route nationale 13, très "far west" et décalé !


Le "passeur" qui vous faisait traverser la Seine de la route nationale 13 à l'île de la loge.


Vue générale de la ferme "Jersey farm"



Carte postale signée par le "patron" de la Jersey farm" Monsieur CHATEAU.



Bouteille en verre JERSEY FARM
Bougival, Juillet 2011, petit déjeuner avec lait de la "JERSEY FARM" livré dans la rare bouteille en verre de Monsieur CHATEAU.



Bouteille de lait de la "Jersey Farm" (détail)
Elle est marquée CHATEAU en dessous à droite de l'inscription.

Un des bâtiments qui subsiste de la "Jersey-Farm", qui abritait les machines électriques pour la traite des vaches.

1 commentaire:

  1. En 1965 habitait dans ce Château de poche la famille américaine du colonel Davis de l' Air Force. J'étais copain du jeune Steve, comme moi féru de pétoires gonflées genre Flandria & Peugeot Sport. A quinze ans cet as se fabriquait un changement au pied pour son BB 3 SP, un frein à pied,installait un Dellorto 17 et une selle Joly, ouvrait les lumières et transferts de son minuscule moteur 50cc puis,toujours pas content, se construisait un carénage intégral à partir de grillage de poulailler et de fibre de verre. Je lui vendai ma caisse claire avec cymbale pour me mettre à la guitare. Un très chouette pote, malheureux sous les ordres de son paternel froid et autoritaire, il parlait bien mieux le français que ses camarades un peu niais de l'école americaine de Garches-St. Cloud, repartait avec regret pour la base aérienne de Fort Hamilton en '67. Là il continuait sa passion motocycliste faisant connaissance avec le légendaire coureur et marchand moto Al Fergoda. Las, entre '70 et '71 Steve fut tué sur l'autoroute qui le menait à 'Frisco, suivi bientôt par le bon samaritain d'automobiliste qui tentait de le secourir. Le drame. J'ai de bonnes raisons de croire que le Colonel Davis ne s'est jamais pardonné... Ignorant tout, je tentai de le joindre par téléphone depuis l'Étang-la-Ville. Ce fut le père qui répondit ... un silence pesant... j'appris la nouvelle ... Lui, qui m'avait toujours ignoré au château de poche, m'invita avec insistance chez la famille au cas où je me rendrais un jour en Californie. De fait, un an plus tard, en '72 je me rendis dans leur pays. Mais une fois sur la çôte ouest je ne pus me résoudre à répondre à cette douloureuse offre : c'eût été horriblement maladroit, puis j'étais devenu gauchard chevelu anti-militariste. Qui sait
    ? Peut-être Mister Davis avait-il lui-même changé ? Triste souvenir qui ne laisse pas de me hanter.
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