20 déc. 2012

TRISTES NOUVELLES DE NORMANDIE...


Musée Airborne Sainte-Mère Eglise.



Sainte-Mère-Eglise : l'ancien directeur du musée Airborne en garde à vue.
L'ancien directeur du musée Airborne a été placé mardi matin en garde à
vue avec deux autres personnes et entendu par le parquet de Cherbourg
sur sa gestion déjà contestée de l'établissement.

 L'enquête menée depuis plusieurs mois par les gendarmes de la section
de recherches de Rennes et de la gendarmerie maritime, a abouti mardi
par le placement en garde à vue de l'ancien directeur du musée de
Sainte-Mère-Eglise, qui a exercé ses fonctions de 2007 à 2011. L'homme
a été interpellé à son domicile et conduit au parquet de Cherbourg pour
y être entendu avec deux autres Manchois. Une procédure qui fait suite
à une plainte déposée il y a plus d'un an.

L'ancien directeur avait démissionné de ses fonctions en mars 2011 mais
il restait toutefois membre de l'association Airborne. Sa gestion avait
notamment été très contestée par le maire de Sainte-Mère-Eglise, Marc
Lefèvre, devenu en novembre 2010 président du conseil d'administration
du musée. Disparition de pièces facturées au musée, usage de la carte
bleue du musée utilisée malgré la décision du conseil d'administration
d'en limiter l'usage, factures équivoques, choix d'achats curieux
(comme des équipements russes ou de tankistes français), remboursements
de frais de déplacement, de restauration ou d'hébergement non justifiés
voire indus, frais de publicité importants sur 2007 et 2008,
disparition d'un Piper (avion offert par un donateur américain au musée
mais dont l'ancien directeur revendiquait la propriété), commande
effectuée sans accord (concernant des publications pour un montant de
215 000 €), disparition de deux ordinateurs portables (réapparus
reformatés)… la liste des griefs n'est pas exhaustive.
 Les recherches ont conduit les enquêteurs à entendre également un
collectionneur querquevillais et un commerçant de Sainte-Mère-Eglise.
Ce dernier, spécialiste dans l'achat-revente d'objets militaires, avait
été condamné en juillet dernier par le tribunal correctionnel de Vannes
à une peine d'un an de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende pour
avoir organisé un trafic d'objets volés au musée de la Résistance
bretonne de Saint-Marcel (Morbihan). Une soixantaine de pièces
extraites des collections (plusieurs insignes des paras du Special Air
Service, un casque, des vestes, un drapeau, une crosse de fusil…)
avaient été revendues à ce spécialiste manchois de la Seconde Guerre
mondiale par l'agent d'entretien du musée breton qui les avait ensuite
remplacées par des copies. Le commerçant avait échappé, à l'audience, à
l’interdiction d’exercer sa profession durant trois ans, demandée par
le parquet.
 Dans le feuilleton du musée Airborne, ces gardes à vue sont un épisode
supplémentaire. Les trois hommes ont simplement été entendus. Il faut
se garder de conclusions hâtives. La procédure s'annonce très longue.
Et ce n'est qu'à l'issue des investigations et de la présentation du
dossier aux juges qu'une décision sera prise à leur égard.
 
Et aussi :
 
 
Static Line Sainte-Mère Eglise
 
 

4 commentaires:

  1. Bonjour à tous,

    Ces informations sont partielles et erronées. Je crois qu'il est important de préciser que Patrick Bunel a écrit un droit de réponse qui est paru le vendredi 11 janvier 2012. Vous le retrouverez sur www.patrickbunel.com.

    Merci !

    MA

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  2. Bonjour,

    Cet homme n'est pas un initié de la communication politique. On peut démentir avec des éléments concrets, mais avec du vent quel crédit y apporter ?

    La réalité c'est que pour entretenir ses maitresses successives il lui fallait trouver des fonds sans que cela n'apparaisse dans ses comptes. Quoi de mieux pour cela que les frais de déplacements ! Voyage dans les pays de l'est, frais de bouches, hotellerie de standing, la justice n'a pas fini de révéler les largesses de cet individu irréprochable.

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  3. http://www.patrickbunel.com/

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  4. Verdict de justice rendu le 13 juin 2016 : Patrick Bunel totalement innocent

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