9 nov. 2014

LA CHAMBRE D'UN OFFICIER FRANCAIS INTOUCHEE DEPUIS SA MORT SUR LE FRONT EN 1918


La chambre momifiée du jeune officier

Depuis sa dernière permission, en janvier 1918, rien n'a bougé.
Son souvenir est partout. Même le parfum de ses cigarettes anglaises flotte encore, épicé et doux, dans l'air scintillant de poussière. Comme si Hubert Rochereau, sous-lieutenant au 15e régiment de dragons, n'était pas mort au champ d'honneur le 25 avril 1918, dans les Flandres, pendant la bataille du mont Kemmel. Tout est figé, comme s'il s'apprêtait à passer la porte en riant et à poser son lourd manteau de cavalerie, avant d'embrasser ses parents avec le sourire des vainqueurs de la Grande Guerre.
Comme si rien ne s'était passé...
(Source Le Figaro)

VOIR LA VIDEO :

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/france/11179687/Inside-the-French-First-World-War-soldiers-memorial-bedroom.html



 Le sous-lieutenant est mort dans une ambulance de campagne anglaise après avoir été blessé sur le Mont Kemmel, dans le village de Loker, en Belgique. Hubert Rochereau a été inhumé dans un cimetière anglais avant que son corps ne soit rapatrié à Bélâbre en 1922.

Si Daniel Fabre l'actuel propriétaire de la maison a conservé cette chambre intacte, il ne veut pas pour autant l'ouvrir à la visite. Il refuse même qu'on donne l'adresse de sa demeure où il vit désormais seul. La clause des 500 ans sera-t-elle respectée après sa mort? Il n'en sait rien et laissera à ses enfants le soin de décider. Si les objets resteront intacts, les vêtements risquent de tomber en poussière; pas question pour autant d'envisager leur restauration: "Si on le faisait, tous ces vestiges perdraient de leur charge émotionnelle", estime Daniel Fabre.

 

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